On pensait terminer la visite d'Ayutthaya jeudi matin mais on se réveille avec deux malades : Roméo et Joanin ont de la fièvre, on reste tranquille en attendant le bus. Après 6 heures de route, nous voilà à Sukhothai, pas devant le parc historique comme nous l'avait dit l'agence, mais au terminal de la nouvelle ville, à 15 km de la guesthouse. Il fait nuit et ce n'est pas facile de trouver un taxi. On y arrive enfin et la dame qui nous accueille avec un grand sourire nous montre nos 2 chambres avec seulement 2 lits chacune. On lui explique qu'on a réservé une double et une triple, on lui montre le papier de l'agence, et elle rit ! Elle nous apporte ensuite des couvertures pour dormir par terre ! Il y a en plus une odeur d’égouts insupportable ! Tant pis, il est 22 heures, on n'a pas mangé et on a deux malades, ça fera l'affaire.
Le lendemain on a prévu de se lever tôt pour aller visiter Sukhothai en vélo mais Joanin et Roméo sont toujours fiévreux, impossible de les emmener. Du coup on change nos plans, on veut partir à Chiang Mai le plus vite possible, ce sera apparemment plus facile de trouver un médecin si ça traîne. On réserve le bus pour le début d'après-midi et Stève file avec les deux grands louer des vélos et visiter les principaux sites du parc historique. Ils reviennent à 11 heures et c'est mon tour, j'ai une heure pour voir l'essentiel avec Estéban qui me guide. Et ça aurait été dommage de rater ça ! Sukhothai a été la première capitale du royaume de Siam, fondée au 13ème siècle. On y voit le même style de ruines qu'à Ayutthaya, mieux conservées, mais ce qui fait surtout la beauté du lieu, c'est le cadre dans lequel elle est construite. On est en pleine nature, avec des arbres majestueux, des lacs, des temples construits sur des îles. L'endroit respire la sérénité et on a plus envie de flâner que de se dépêcher, c'est pour cela qu'on ne peut en voir qu'une partie. A midi on est de retour et c'est reparti pour 6 heures de bus. Les garçons dorment presque tout le long et arrivés à Chiang Mai ils commencent à reprendre des forces et la fièvre descend enfin.