Notre hôtel est situé au sud de l’île et c’est une bonne chose car le nord est beaucoup plus touristique et visiblement destiné aux fêtards. Le sud reste plus sauvage mais les complexes hôteliers poussent quand même comme des champignons et je crains qu’il ne reste pas grand-chose de sauvage le long de la côte d’ici quelques années. On loue une voiture pour découvrir l’île puis on va piquer une tête à la très jolie plage de Kantiang. L’eau est chaude, turquoise, le sable est très fin, et on est quasiment seuls… c’est « presque » paradisiaque. Presque car l’odeur des poubelles est horrible ! Le ramassage des ordures est un vrai problème ici (ça nous rappelle le Pérou et la Bolivie !), et on ne parle même pas de tri. Au resto, personne ne nous dit bonjour, une serveuse se contente de nous poser (ou plutôt nous jeter) les cartes sur la table sans un mot ni un sourire. On croyait pourtant être au pays du sourire mais on a découvert 2 Thaïlande : celle du tourisme de masse et celle qui reste authentique, à l’écart de l’agitation.