Nos 24 h de bus en 2 jours en Argentine nous ont décidé à prendre l'avion pour rejoindre Rio, avec un changement à Sao Paulo. Le ciel était menaçant et le premier vol a été le pire que nous ayons jamais eu, avec énormément de turbulences, il fallait aimer les montagnes russes ! A Sao Paulo, on n'a pas le temps de souffler, il faut se dépêcher pour attraper la correspondance, on a l'habitude mais c'est plus difficile quand les enfants sont brassés. Bref, on arrive au-dessus de Rio, c'est magnifique, on voit toute la côte, le Corcovado, le pain de sucre,... On descend de l'avion tout excité, prêts à danser la samba !
On a réservé un appartement près de la plage de Copacabana, le taxi est très sympa, il nous fait toutes les recommandations nécessaires (style "ne sortez pas avec les enfants à la nuit tombée") et il nous dépose devant l'immeuble, il est 17h45. C'est là que ça se complique : le propriétaire n'est pas là ! Il y a un gardien qui ne parle pas un mot d'anglais ni d'espagnol mais il y a des habitants de l'immeuble qui essaient de nous aider. D'abord il faut identifier le propriétaire, il y a plus de 100 appartements. Ils finissent par trouver mais il n'est pas joignable. Un monsieur nous propose d'appeler booking de chez lui, il revient au bout d'une éternité et nous dit que booking essaie de contacter la personne et le rappelle. Au pire, il a un appartement pour nous. Pas de nouvelles de booking, et vers 19h30, la nuit commence à tomber. Le monsieur repart chez lui en nous disant d'attendre. A 20h il n'est toujours pas revenu, alors on décide de partir à la recherche d'un hôtel. Et ce n'est pas facile : on trouve des palaces ou des auberges de jeunesse. On opte pour la 2eme solution, on entre donc dans une auberge, des types pas très rassurants nous ouvrent, l'un d'eux fume allongé sur une banquette et on a l'impression d'être dans un repère de drogués. On prie pour qu'ils n'aient pas de place ! C'est le cas, ouf ! A la 2eme tentative, la réceptionniste nous dit que les auberges de jeunesse n'accepteront pas les enfants. Elle nous conseille l'hôtel d'en face. Je veux bien mais c'est un 4 étoiles... On y va quand même pour demander de l'aide ! Et on a bien fait, le portier nous accompagne à un petit hôtel caché dans une impasse où on n'aurait jamais osé entrer seuls, ça y est on a un toit !!!